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      Jan KochanowskiThrènesThrène IXtłum. Wacław Gasztowtt

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      Que d'or l'on donnerait pour t'acheter, Sagesse,
      S'il est vrai que tu sais apaiser la tristesse,
      Extirper de nos cœurs les désirs, le chagrin,
      Et faire, peu s'en faut, de l'homme un séraphin,
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      Qui ne sait ce que c'est que le deuil et la plainte,
      Qui tient tête aux revers et dédaigne la crainte.
      Les choses d'ici-bas sont pour toi sans valeur.
      Dans la prospérité comme dans le malheur
      Toujours ferme, la mort n'a rien qui t'épouvante;
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      Rien ne peut ébranler ta force triomphante.
      La richesse, dis-tu, ce n'est pas aux trésors,
      C'est au contentement et de l'âme et du corps
      Qu'on doit la mesurer. Ton œil inexorable,
      Sous des lambris dorés démasque un misérable;
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      Nul pauvre ne voudrait augmenter son avoir,
      S'il réglait sur tes lois sa manière de voir.
      Malheureux! j'ai gravi les degrés de ton temple
      Pendant toute ma vie; et, quand je te contemple,
      Je suis de ces hauteurs soudain précipité
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      Dans la foule vouée à l'imbécillité.